*Maintenant, il ferait bon dormir jusqu’à ce que les rêves deviennent un ciel, un ciel calme et sans* *vent où quelques plumes d’ange virevoltent doucement, où il n’y a rien que la félicité de celui qui vit* *dans l’ignorance de soi. Mais le sommeil fuit les défunts. Lorsque nous fermons nos yeux fixes, ce sont les souvenirs qui nous sollicitent à sa place. Ils arrivent d’abord isolés, parfois d’une beauté* *argentée, mais ne tardent pas à se muer en une averse de neige étouffante et sombre