En parcourant les cimes, le silence se fait religieux, et la pureté autour de nous est une promesse tenue- _ l'eau ,l'air, la terre débarrassée de ses insectes. En définitive,pour celui qui croit en Dieu, la montagne reste le décor idéal. De plus le froid incite à cacher les corps et la fatigue les déforme, ainsi notre lutte quotidienne pour censurer la chair s'en trouve exaltée, et après plusieurs heures de marche nous ne sommes plus que pas et pensées-_ le strict nécessaire comme on nous l'a enseigné, pour être nous mêmes.