La mer est éternelle et l’éternité de sa liberté s’apparentait à l’indifférence. La mer, cette liberté qui gronde et qui déferle, ne s’était pas souciée d’Ivan Grigorievitch lorsqu’il vivait au-delà du cercle polaire et elle ne s’inquiéterait pas davantage de lui quand il cesserait de vivre. Il pensa : la terre, un éclat d’éternité, mobile et indifférente.
La mer n’est pas la liberté. C’est son image, son symbole.
Qu’elle est donc belle la liberté si sa seule évocation suffit à remplir de félicité le coeur de l’homme !